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SÉMINAIRE HISTOIRE DU SPECTACLE VIVANT XIXe-XXIe SIÈCLES – Séance du 5 janvier 2026

Publié le 2 décembre 2025 Mis à jour le 2 décembre 2025

Depuis 28 ans, Jean-Claude Yon et Graça Dos Santos organisent un séminaire d’histoire du spectacle vivant. Ce séminaire s'intéresse à toutes les formes de spectacle vivant : théâtre, opéra, danse, concert etc. Il est réalisé en collaboration entre le SAPRAT - Savoir et pratiques du Moyen-âge au XIXe siècle (EPHE) et le CRILUS - Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le monde Lusophone – UR Romanes (Université Paris Nanterre). Avec le soutien de la Maison du Portugal et du Théâtre de la Cité Internationale.

Date(s)

le 5 janvier 2026

17h30 à 19h
Lieu(x)
Cité Internationale Universitaire de Paris (RER B : Cité Universitaire)
Maison du Portugal-André de Gouveia / 7 P boulevard Jourdan – 75014 Paris
Responsables :

Jean-Claude Yon, directeur d’études à l’EPHE.
Graça Dos Santos, professeure à l'Université de Paris Nanterre

Programme :

La Comédie de Clermont-Ferrand d’un Empire à l’autre : ambitions du répertoire, réalités humaines, économiques et techniques d'un théâtre de province »

Clermont-Ferrand, capitale d’arrondissement théâtral, accueille annuellement durant une partie de l’année des directeurs brevetés qui cumulent pour la plupart d’importants déficits. Les pièces nouvelles arrivent pourtant à un bon rythme de Paris : plus du tiers sont données à l’année-même où elles ont été créées, un autre tiers un an après. Si elles proviennent originellement des grandes salles subventionnées, le xixe siècle est propice à une diversification, concomitante du succès des nouveaux théâtres de la capitale et des auteurs qui s’y imposent. Grand rénovateur de la scène comique, qui a la faveur des entrepreneurs clermontois, Eugène Scribe conserve longtemps la part du lion, tandis que le mélodrame trouve ses détracteurs dans une critique locale de plus en plus nourrie. Faute de subventions suffisantes, les municipalités n’arrivent pas à imposer l’opéra. Cela souligne d’autant plus fortement les difficultés à acheter les décors nécessaires et à trouver et conserver des distributions dignes de ce nom, notamment des musiciens. Le recours à des militaires ou à des amateurs n’amène pas la qualité requise. Pour cacher la misère et renflouer les finances, il faut alors mettre beaucoup d’espoirs dans les invités célèbres (de Mlle George à Sarah Bernhardt) ou dans les intermèdes laissés aux curiosités.







 
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Mis à jour le 02 décembre 2025