Version française / Manifestations
Journée d'étude - En finir avec l’Empire : décoloniser les pays africains de langue officielle portugaise (1975-2025)
Publié le 23 septembre 2025
–
Mis à jour le 23 septembre 2025
Date(s)
le 30 septembre 2025
À partir de 9h15
Lieu(x)
Bâtiment La contemporaine
salle 3
L’année 2024 a été riche d’un grand nombre d’événements scientifiques et culturels pour célébrer le cinquantenaire du coup d’État qui a renversé la dictature portugaise. Le CRILUS y a activement pris part avec son cycle de conférences « Le corps en ses mouvements, résistances, dissidences et protestations Échos de l’Avril portugais » tout au long de l’année et enfin avec le colloque international « Échos d’Avril en France, regards et mouvements d’hier et d’aujourd’hui » qui s’est tenu entre le 7 et le 9 novembre 2024. Forte de cette dynamique, l’équipe du CRILUS entend marquer pour l’année 2025 le cinquantenaire de l’une des plus importantes conséquences du 25 avril 1974 : l’indépendance des pays d’expression portugaise après plus d’une décennie de guerre coloniale. Il sera donc question au cours de la journée d’études de rendre compte des négociations, des hésitations, des espoirs et des difficultés que les indépendances ont engendré dans les pays liés par la langue des colonisateurs et par la longue lutte anticoloniale contre la puissance portugaise.
Deux axes vont structurer cette journée. Tout d’abord, nous voudrions insister sur les conséquences internationales de ces indépendances. Un peu à rebours de la focalisation sur les conséquences directes pour les pays libérés, nous souhaitons insister sur la dimension internationale de ces indépendances. En effet, il ne faut pas oublier que la lutte anticoloniale s’est appuyée sur le soutien financier, militaire et diplomatique de nombreux pays et le contexte de Guerre Froide doit en particulier être considéré au mitan de la décennie 1970. Les décolonisations ont aussi eu des conséquences en raison du mouvement de la nombreuse population blanche qui a quitté les anciennes colonies pour s’installer aussi bien au Portugal qu’en Afrique du Sud et parfois dans d’autres pays plus lointains. Les indépendances ont donc provoqué un changement démographique de premier plan qu’il sera question d’aborder.
Le deuxième axe de la journée sera de mettre en évidence les différentes ruptures pour les pays nouvellement indépendants. Elles sont à la fois politiques, économiques, démographiques et culturelles. En plus d’une coupure nette avec l’ancienne métropole, il sera ici question de mettre en évidence dans quelle mesure les indépendances ont fait de ces pays des territoires des possibles, avec la nouvelle page qui s’ouvrait pour des populations qui avaient été continuellement dominées par les Blancs européens. L’entrée dans le concert des Nations unies, la recherche de solidarités au sein du continent africain et du mouvement des non-alignés sont autant de pistes qu’il convient d’envisager, dans ces pays qui venaient tout juste de sortir d’une tutelle coloniale. Il sera aussi important de mentionner l’entrée dans la guerre civile pour deux des pays, signe de tensions préexistantes et de luttes pour le pouvoir.
Le programme complet de la journée est disponible en pièce jointe pour téléchargement.
Deux axes vont structurer cette journée. Tout d’abord, nous voudrions insister sur les conséquences internationales de ces indépendances. Un peu à rebours de la focalisation sur les conséquences directes pour les pays libérés, nous souhaitons insister sur la dimension internationale de ces indépendances. En effet, il ne faut pas oublier que la lutte anticoloniale s’est appuyée sur le soutien financier, militaire et diplomatique de nombreux pays et le contexte de Guerre Froide doit en particulier être considéré au mitan de la décennie 1970. Les décolonisations ont aussi eu des conséquences en raison du mouvement de la nombreuse population blanche qui a quitté les anciennes colonies pour s’installer aussi bien au Portugal qu’en Afrique du Sud et parfois dans d’autres pays plus lointains. Les indépendances ont donc provoqué un changement démographique de premier plan qu’il sera question d’aborder.
Le deuxième axe de la journée sera de mettre en évidence les différentes ruptures pour les pays nouvellement indépendants. Elles sont à la fois politiques, économiques, démographiques et culturelles. En plus d’une coupure nette avec l’ancienne métropole, il sera ici question de mettre en évidence dans quelle mesure les indépendances ont fait de ces pays des territoires des possibles, avec la nouvelle page qui s’ouvrait pour des populations qui avaient été continuellement dominées par les Blancs européens. L’entrée dans le concert des Nations unies, la recherche de solidarités au sein du continent africain et du mouvement des non-alignés sont autant de pistes qu’il convient d’envisager, dans ces pays qui venaient tout juste de sortir d’une tutelle coloniale. Il sera aussi important de mentionner l’entrée dans la guerre civile pour deux des pays, signe de tensions préexistantes et de luttes pour le pouvoir.
Le programme complet de la journée est disponible en pièce jointe pour téléchargement.
Partenaires :
Mis à jour le 23 septembre 2025
Contact :
Christophe Araújo : c.araujo@parisnanterre.fr
Fichier joint
- Programme_30_septembre.pdf PDF, 2 Mo