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COLLOQUE INTERNATIONAL: « Échos d’Avril en France, regards et mouvements d’hier et d’aujourd’hui »
Publié le 27 août 2024
–
Mis à jour le 18 octobre 2024
Date(s)
du 7 novembre 2024 au 9 novembre 2024
de 9h à 18h30
Lieu(x)
Le 7 novembre 2024 à la Contemporaine, Université Paris Nanterre
Le 8 et 9 novembre 2024 à la Maison du Portugal - André de Gouveia et à la Maison du Brésil, Cité Internationale Universitaire de Paris, 7P Boulevard Jourdan, 75014 Paris.
Le 8 et 9 novembre 2024 à la Maison du Portugal - André de Gouveia et à la Maison du Brésil, Cité Internationale Universitaire de Paris, 7P Boulevard Jourdan, 75014 Paris.
Le Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le monde Lusophone (CRILUS) et la Chaire Lindley Cintra, Université Paris-Nanterre présentent
« Échos d’Avril en France, regards et mouvements d’hier et d’aujourd’hui »,
Colloque international
dans le cadre du cinquantenaire de la révolution des Œillets du 25 avril 1974
L’année 2024, est propice à l’approfondissement de la réflexion concernant à la fois l’événement constitué par la révolution des Œillets, les temps qui ont constitué la dictature et, depuis 50 ans, la démocratie portugaise. Nous souhaitons prolonger les travaux que nous avons déjà engagés en portant le regard au-delà de l’événement clé que représente le 25 avril 1974, tenter des approches comparatives croisant les champs disciplinaires, les thématiques, les aires géographiques.
« Le corps est cela, cette expérience complexe du sujet, mais il est aussi corps social en tant qu’il est construit par l’ordre social. Ce n’est pas un donné universel mais un sujet de l’histoire ; mon corps est historique et il faut en faire une archéologie, Archéologie multiple qui impose de confronter les sociétés, les époques, les croyances » (Blay, 2018). Ainsi s’agira-t-il pour nous d’aborder le corps (et son/ses mouvement/s) dans son acception physique, politique et sociale, tant en ce qui concerne l’individu que le groupe social auquel il est rattaché. Nous nous intéresserons à la perception, aux processus d’individuation : comprendre ce qui fait qu’un corps est un corps et mon corps. Cette orientation nous portera à déterminer des corpus en lien avec une archive qui conduit au corps de l’histoire, et le mouvement physique et temporel que nous convoquons incarnera cette histoire et l’expérience des temps traversés ainsi que ses représentations. Les lambeaux de ce passé en conservent toute l’actualité et nous nous intéresserons, d’une part, « aux corps de papiers » de l’homme/femme ordinaires et dont les témoignages, les identités sont conservées dans des fonds constitués d’archives de papier, d’images, et de témoignages oraux. On abordera les sujets, voix, passés sous silence parce qu’interdits en leur temps, puis ignorés ou en quête de mouvement pour une narration au présent. Il s’agit d’approcher des matériaux pour une histoire du méconnu (Artières, 2018), parce qu’impensé (Lourenço, 2014) ou passé sous silence.
Le colloque poursuivra la réflexion déjà menée durant l’année 2024, en prospection de nouveaux regards disciplinaires et artistiques, avec le cycle de séminaires « Le corps en ses mouvements, résistances, dissidences et protestations, échos de l’avril portugais » qui nous a permis d’aborder la question du mouvement concernant les résistances, les soulèvements (Didi-Huberman, 2019), les déplacements physiques, la pensée et les styles artistiques, les transports concernant les temporalités en lien avec les archives et leur diffusion ainsi que leur représentation.
Enfin, l'année 2024 est marquée par la conjonction de deux commémorations. Le terme commémorer est ici pris dans ses deux sens : celui d’une célébration avec le 50e anniversaire de la fin de la dictature portugaise (1926-1974) ; celui d’une nécessaire remémoration, afin de lutter contre l’oubli, avec le 60e anniversaire du début de la dictature civilo-militaire brésilienne (1964-1985). Ces deux périodes apparemment contradictoires – l'avènement de la démocratie au Portugal avec la révolution des Œillets, qui a fait renaître la lumière et l'espoir, et les ténèbres dictatoriales qui ont envahi l'horizon brésilien – sont en réalité complémentaires. Ces deux périodes de transition, de l'obscurité à la lumière d'une part, et l'imposition de l'obscurité d'autre part, peuvent être considérées comme un temps de représentation des corps individuels et collectifs soumis à un conditionnement dictatorial ou bien tentant de réapprendre la liberté. Cette réflexion en regards croisés avec le Brésil permettra d’élargir à tous points de vue l’horizon de la problématique du colloque.
L’événement est réalisé dans le cadre des activités de dissémination du projet Transcultural Europe in the Global World (Jean Monnet Program Project). Il sera également accompagné par une présentation performée, réalisée par la Compagnie Cá e Lá, de textes évoquant la thématique du colloque et ses diverses représentations littéraires.
L'affiche et le programme complet du colloque sont disponibles en pièces jointes pour téléchargement.
Organisation :
« Le corps est cela, cette expérience complexe du sujet, mais il est aussi corps social en tant qu’il est construit par l’ordre social. Ce n’est pas un donné universel mais un sujet de l’histoire ; mon corps est historique et il faut en faire une archéologie, Archéologie multiple qui impose de confronter les sociétés, les époques, les croyances » (Blay, 2018). Ainsi s’agira-t-il pour nous d’aborder le corps (et son/ses mouvement/s) dans son acception physique, politique et sociale, tant en ce qui concerne l’individu que le groupe social auquel il est rattaché. Nous nous intéresserons à la perception, aux processus d’individuation : comprendre ce qui fait qu’un corps est un corps et mon corps. Cette orientation nous portera à déterminer des corpus en lien avec une archive qui conduit au corps de l’histoire, et le mouvement physique et temporel que nous convoquons incarnera cette histoire et l’expérience des temps traversés ainsi que ses représentations. Les lambeaux de ce passé en conservent toute l’actualité et nous nous intéresserons, d’une part, « aux corps de papiers » de l’homme/femme ordinaires et dont les témoignages, les identités sont conservées dans des fonds constitués d’archives de papier, d’images, et de témoignages oraux. On abordera les sujets, voix, passés sous silence parce qu’interdits en leur temps, puis ignorés ou en quête de mouvement pour une narration au présent. Il s’agit d’approcher des matériaux pour une histoire du méconnu (Artières, 2018), parce qu’impensé (Lourenço, 2014) ou passé sous silence.
Le colloque poursuivra la réflexion déjà menée durant l’année 2024, en prospection de nouveaux regards disciplinaires et artistiques, avec le cycle de séminaires « Le corps en ses mouvements, résistances, dissidences et protestations, échos de l’avril portugais » qui nous a permis d’aborder la question du mouvement concernant les résistances, les soulèvements (Didi-Huberman, 2019), les déplacements physiques, la pensée et les styles artistiques, les transports concernant les temporalités en lien avec les archives et leur diffusion ainsi que leur représentation.
Enfin, l'année 2024 est marquée par la conjonction de deux commémorations. Le terme commémorer est ici pris dans ses deux sens : celui d’une célébration avec le 50e anniversaire de la fin de la dictature portugaise (1926-1974) ; celui d’une nécessaire remémoration, afin de lutter contre l’oubli, avec le 60e anniversaire du début de la dictature civilo-militaire brésilienne (1964-1985). Ces deux périodes apparemment contradictoires – l'avènement de la démocratie au Portugal avec la révolution des Œillets, qui a fait renaître la lumière et l'espoir, et les ténèbres dictatoriales qui ont envahi l'horizon brésilien – sont en réalité complémentaires. Ces deux périodes de transition, de l'obscurité à la lumière d'une part, et l'imposition de l'obscurité d'autre part, peuvent être considérées comme un temps de représentation des corps individuels et collectifs soumis à un conditionnement dictatorial ou bien tentant de réapprendre la liberté. Cette réflexion en regards croisés avec le Brésil permettra d’élargir à tous points de vue l’horizon de la problématique du colloque.
L’événement est réalisé dans le cadre des activités de dissémination du projet Transcultural Europe in the Global World (Jean Monnet Program Project). Il sera également accompagné par une présentation performée, réalisée par la Compagnie Cá e Lá, de textes évoquant la thématique du colloque et ses diverses représentations littéraires.
L'affiche et le programme complet du colloque sont disponibles en pièces jointes pour téléchargement.
Organisation :
- Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le monde Lusophone (CRILUS), UR Études Romanes Université Paris Nanterre/France.
- Chaire Lindley Cintra - Camões IP/ Université Paris Nanterre
Partenariats:
- Maison du Portugal – André de Gouveia - Cité Universitaire
- Maison du Brésil - Cité Universitaire
- Consulat Général du Portugal en France
- Bibliothèque Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France
- Compagnie Cá e Lá / Parfums de Lisbonne – Festival d’urbanités croisées entre Paris et Lisbonne
- Université Paris Nanterre : La Contemporaine, Bibliothèque universitaire / Le Pixel4
- CRIMIC Sorbonne Université
- CREPAL Sorbonne Nouvelle
- CES Universidade de Coimbra
Comité d’organisation:
CRILUS: Christophe Araújo, Gonçalo Cordeiro, José Manuel da Costa Esteves, Graça Dos Santos, Sandra Assunção, Ingrid Peruchi et les doctorantes du CRILUS
Partenaires :
Mis à jour le 18 octobre 2024
Contact :
Graça dos Santos : dos-santos.graca@wanadoo.fr
Fichier joint
- Affiche Échos d'avril.pdf PDF, 15 Mo
- Plan d'accès Université Paris Nanterre.pdf PDF, 443 Ko
- Programme Échos d'avril.pdf PDF, 2 Mo