Axes de recherche

La langue portugaise en cultures

 
On s’inspirera du cycle de séminaires du CRILUS « La langue portugaise en cultures », créé en 2016 et qui propose un espace de réflexion pluridisciplinaire qui aborde les divers domaines culturels en lien avec la langue portugaise sans restriction thématique, temporelle ou géographique.
La langue est ici conçue comme espace de déconstruction, propice à une réflexion élargie sur les mobilités spatio-temporelles, les porosités, les échanges et les communications dans un large horizon thématique et disciplinaire.

Cette thématique fédératrice, qui se situe dans la continuité des recherches engagées tout en permettant le développement de nouveaux horizons, s’ouvre sur deux axes  pour le prochain contrat quinquennal (2020-2024) :
 
  • La langue comme espace de déconstruction :

Les travaux du CRILUS abordent la langue et ses diverses déclinaisons de façon dynamique en lien avec les thématiques développées par les chercheurs : langue, immigration et identité ; plurilinguisme et politiques linguistiques ; enseignement des langues et représentation culturelle ; analyse du discours et représentation du Brésil contemporain ; Méthodologie de l’enseignement du portugais langue étrangère et didactique de la littérature étrangère. Les chercheurs de l’équipe appliquent ces thèmes aux domaines en lien avec la migration (littérature et immigration, marges et périphérie, littératures de la diaspora, théâtre et immigration ; théâtre et bilinguisme ; Histoires, mémoires et nouveaux récits migrants : approche biographique et collaborative). Une spécificité se détache autour de Théâtre et enseignement (pratiques physiques et vocales pour l’enseignement d’une langue, parler plusieurs langues) thème développé en alliant pratique et théorie

  • Voir revoir, passé présent : l’impact des héritages visibles et invisibles en lien avec le post-colonial, post-dictatorial :

Ce deuxième axe entre en communication avec le précédent et concerne tous les pays de langue portugaise dont le présent est encore sous l’influence d’un passé colonial et dictatorial « dont les cendres sont encore chaudes ». Ces thématiques (post-colonial, post-dictatorial) sont déjà abordées à l’université Paris Nanterre et au sein de l’EA Etudes Romanes et nous souhaitons orienter la réflexion vers non plus seulement la mémoire des dictatures, déjà largement traitée, mais plus précisément vers la nécessité du retour sur les traces et sur l’indispensable déconstruction de celles-ci : il n’est pas suffisant de faire l’histoire des périodes dictatoriales, il faut aussi en démonter les dispositifs, défaire des systèmes qui ont conditionné des populations et qui tiennent pour beaucoup de la psyché.

Mis à jour le 04 octobre 2021